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DELFARAD CENTER

LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

Rédigé par TSHILO SMACK Publié dans #INFO PLUS + RADIO DELFARAD INTERNATIONAL

Ephrata !
Le 09/03/2016
Ce petit mot, plein de sens, est bien connu des chrétiens et de tous ceux, sans être chrétiens, se donnent quand même la peine de lire la bible et d’en connaître son contenu. En effet, les humains, confrontés à une situation limite, dans laquelle se trouvait leur frère, un homme qui avait des oreilles bouchées et de difficultés pour parler, s’approcha de Jésus pour solliciter son intervention. Voilà, à peu près, ce qu’est le cas de la République Démocratique du Congo, où le blocage est certain quant au processus tant démocratique qu’électoral. La tentative d’en appeler à l’intervention divine par la prière de dédicace s’est soldée par un échec. Pour les uns, c’était la colère du ciel qui a désapprouvé la manifestation parce qu’il y a eu la manipulation politico-médiatique. Pour les autres, c’était un signe de sanctification et de purification de la nation. Sinon, le débat reste entier. Soit ! Pour le Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo, CALCC, ce qui convient, pour que le pays sorte du gouffre où il est plongé, c’est le mot « Ephrata », qui signifie : « Ouvre-toi ». Jésus l’avait dit pour délivrer cet homme frappé d’une fermeture hermétique. La CALCC invite les leaders politiques Congolais, en commençant par le Chef de l’Etat, à s’ouvrir pour une repentance sincère, entendu que la crise au Congo-Kinshasa est avant tout morale, éthique et spirituelle. C’est la voie que Dieu a indiqué pour sortir la nation de la crise, et qui devait constituer l’apothéose du dialogue. Une fois repenti, chacun devra prendre un engagement ferme d’accorder le pardon et de prôner la réconciliation. Par conséquent, renoncer à la vengeance et aux poursuites de tous genres à l’égard du Chef de l’Etat et ses proches. Par contre, ce dernier devra annoncer clairement sa volonté de respecter la Constitution et de s’abstenir de toutes manœuvres insidieuses. C’est là la contribution de la CALCC pour une fin apaisée du processus électoral, dans le délai constitutionnel. Cette voie sera-t-elle suivie et par quel camp ? Comment cela doit-il se passer ? Ce sont là quelques lancinantes questions, connaissant les prises de position de chaque groupe en lice au strapontin, pour tenir les manettes du pouvoir. Puisque la voie est d’ores et déjà indiquée, les intéressés sont priés de s’y employer jusqu’au plus tard le 1er novembre 2016. Que se passera-t-il après cette date si rien n’est fait ? Vincent de Paul Kekolemba, Porte-parole de cette structure, reste aphone quant à la suite. Il ne fait aucune proposition à cet effet. Pendant ce temps, le torchon continue inexorablement de brûler dans la classe politique au vu des divergences. Par ailleurs, c’est la pression de la communauté internationale qui s’intensifie. L’Union européenne vient une fois de plus exiger du Gouvernement congolais le respecter de ses engagements conformément à la Constitution et à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Sur le terrain, c’est la course pour l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs, qui retient l’attention, avec une controverse autour de la pression exercée sur les Députés prov
inciaux.

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